Pourquoi je mange végétalien ?

À une époque pas si lointaine je trouvais que les personnes qui avait un régime végétalien (qui ne mangent pas de viande, ni de produits animaux) étaient EXTRÊMES.

Aujourd’hui, c’est pourtant mon cas et je ne me suis pas fait enrôler dans une secte, je n’ai pas développé une maladie psychique de changement de la personnalité, ni fait un pari avec des amis pour obtenir un saut en parachute en échange.

Voici les raisons qui m’ont amené lentement à reconsidérer mon alimentation et à adopter une alimentation végétale. C’est vraiment ma vision personnelle des choses, je n’essaie de convaincre personne mais juste d’expliquer pourquoi moi je mange végétalien et d’informer sur des choses qui me semble quand même essentiel concernant la consommation de viande.

Je mange végé pour…

L’ENVIRONNEMENT // LES ANIMAUX // NOTRE SANTÉ // LES HOMMES

L’ENVIRONNEMENT

Changement climatique

Le changement climatique je le vois chaque année un peu plus, avec la neige qui ne tombe plus à Paris et les fleurs qui poussent dès février…

 

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Le régime alimentaire le plus écolo ? Végétalien !

Les élevages, et en particulier ceux des ruminants (boeufs, vaches, buffles, moutons, chèvres) que ce soit pour leur viande ou leur lait ont un fort impact sur le changement climatique, notamment à cause du rejet de gaz à effet de serre :

  • Le méthane (CH4) : Les ruminants ont un système digestif particulier et ils rejettent du méthane sous forme de rots. Si comme moi vous pensiez que le CO2 était le champion de pollution toute catégorie confondue, c’est que vous ne savez pas ce dont son copain le méthane est capable ! Il est 20 fois plus actif dans la production de l’effet de serre.Quand on sait ça, on comprend mieux pourquoi les élevages de bovins sont la première source de contribution au changement climatique et on comprend mieux le célèbre « Un végétarien en 4×4 pollue moins qu’un mangeur de steak à vélo ».La bonne nouvelle, c’est que même si le méthane est plus vicieux que le CO2, il est moins endurant ! La durée de vie du méthane dans l’atmosphère est de 10 ans alors que celui du CO2 est de 300 ans. Autrement dit, en réduisant drastiquement ou en arrêtant les élevages de ruminants, on pourrait significativement agir sur le changement climatique, TOUTE DE SUITE LÀ MAINTENANT. Et la manière de la faire en tant que consommateur, c’est de faire passer un message clair à ceux qui la produise en arrêtant d’en acheter ou en réduisant sa consommation.
  • Gaz carbonique (CO2) et azote (N2O) : La production de la viande, le transport, la fabrication et l’utilisation d’engrais chimiques à base de pétrole et la déforestation parmi d’autres sont autant de facteurs qui font que l’effet de serre s’aggrave et contribue à augmenter le réchauffement climatique.

 

Déforestation

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Déforestation en Amazonie : perte de la biodiversité et destruction des habitats des peuples autochtones.

L’élevage est responsable de 70% de la déforestation actuelle (FAO). Pour nourrir le bétail, il faut des céréales. Pour faire pousser des céréales, il faut de la place. Pour faire de la place, on détruit les forêts ! Bye bye forêt amazonienne, on préfère faire pousser des céréales sur tes terres. Or déforestation est synonyme de rejet massifs de CO2 dans l’atmosphère puisque les arbres sont des puits de CO2. En plus de l’impact sur le changement climatique, on assiste aussi à une perturbation des écosystèmes, de la biodiversité (qui aide pourtant à s’adapter au changement climatique) et oblige des populations qui vivaient pourtant là en harmonie avec la nature à se déplacer : « Bonjour, on vient détruire votre tribu, parce que vous comprenez, on a besoin de faire de place pour faire pousser du soja pour le bétail, merci, au revoir. »

Pollution des sols et des eaux

70% des ressources en eau douce sont pollués ou dégradées
(International Food Policy Research Institute)
Les élevages intensifs génèrent des tonnes et des tonnes de caca  qui polluent les eaux plus que toutes les autres sources industrielles combinées.

Ces déjections sont toxiques car c’est un joyeux cocktail de nitrate, de phosphore mais aussi d’ammoniaque, de sulfate d’hydrogène, de monoxyde de carbone, de cyanure, des métaux lourds ainsi que des agents pathogènes qui peuvent transmettre des maladies aux humains.

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Grande mare d’urines et autres déjections de porcs qui s’infiltrent dans les sols et se répand dans l’air aux Etats-Unis en Caroline du Nord.

Par exemple aux Etats-Unis, les habitants vivant près de gros élevages se plaignent des odeurs permanente, sont victimes de brûlures pulmonaires, saignements du nez, diarrhées chroniques et souffrent très facilement d’asthme (si vous êtes curieux de voir à quoi ressemble un élevage industriel vu du ciel par un drone aux Etats-Unis et les réactions des habitants aux alentours, je vous conseille cette vidéo dont voici une capture d’écran).

En France, la Bretagne, championne de la production de porcs et de volaille, fait face à l’épandage des lisiers provenant des élevages industriels et l’utilisation massive d’engrais et de pesticides pour la culture de maïs. Les rivières et les nappes phréatiques ont été polluées. Du coup, je vous laisse imaginer la qualité de l’eau destinée aux humains ainsi que la situation des milieux aquatiques : apparition des algues vertes et déclin des populations de poissons sauvages (plus d’infos ici).


ETHIQUE ANIMALE

Vivre pour être mangé ou vivre pour vivre ?

Quand j’étais petite, je n’étais pas forcément du genre à m’extasier devant un animal et à être gaga devant un chat tout mignon (c’est mon cas aujourd’hui par contre ahah), pour moi, depuis petite, ce sont des êtres vivants juste comme nous qui vivent leur vie et desquels, nous les humains, on s’occupe. Mais quand, à la campagne j’ai vu ma grand mère tuer les poules et les chèvres, je comprenais pas pourquoi elle faisait ça, ça me rendait triste.
C’est à ce moment que j’ai fait le lien avec l’animal tué et le morceau de viande dans mon assiette et c’est avec ce regard d’enfant que j’ai décidé de ne plus manger de viande.
Aujourd’hui que j’ai un peu (beaucoup) grandi, j’ai lu des livres et j’ai pris le temps de réfléchir à la question d’éthique animale. Sans mettre des mots scientifiques à rallonge ou me placer dans un courant spécifique de pensée, je vois les animaux comme des êtres vivants qui ont autant le droit de vivre que nous, les humains.
Ils sont pour moi des êtres qui ont le droit de naître et de vivre juste pour vivre. Pas naître et vivre dans le but de devenir un saucisson, un steak, une cuisse de poulet ou devenir une machine à lait, comme c’est le cas aujourd’hui. En fait, je ne pense pas que je mérite plus de vivre qu’une poule, qu’une vache ou qu’une fourmi. Je les vois comme des êtres vivants avec lesquels je partage la même planète et je ne vois pas pourquoi je devrais leur faire du mal, les exploiter et les tuer alors que je peux vivre en bonne santé sans le faire.
Alors pour moi leur valeur d’existence propre ne justifie pas l’exploitation qu’on en a aujourd’hui.

Souffrance animale

Quand j’étais petite, je ne me posais pas la question de savoir si les animaux souffraient quand on les tuait, c’était une évidence au vu leur regard, leur agitation, des cris qu’ils poussaient. Je considère que planter un couteau dans un humain et planter un couteau dans un mouton engendre la même douleur et la même peur de mourir. Noyer un humain dans l’eau et « noyer » un poisson dans l’air aussi. Aujourd’hui, la science a prouvé que les animaux ressentent la douleur et ils sont enfin passé du stade de « meuble » à celui « d’être sensible » au nom de la loi… Les images de ce qui se passent vraiment dans les élevages industriels et dans les abattoirs sont aussi diffusés et de plus en plus jugées inadmissibles par les gens.

On progresse et aujourd’hui la bonne nouvelle, c’est qu’on a une telle variété et une telle abondance d’aliments qu’on peut se passer de tout produit ayant fait souffrir un animal, alors pourquoi ne pas le faire ?

Cela n’a pourtant pas toujours été le cas. Si j’étais né à la préhistoire, j’aurai sans doute été très heureuse que mon père me rapporte un sanglier pour le repas. J’aurai même sans doute aidé à la confection des outils de chasse et j’aurai moi même peut être été fière d’arriver à en tuer pour nourrir ma famille. De même, si je vivais aujourd’hui dans une région du monde où la seule nourriture disponible vient de la pêche, j’aurai pêché et mangé du poisson pour vivre.

Mais bon, il se trouve que je vis au XXIe siècle, dans un pays développé et que pour vivre en bonne santé, je n’ai pas besoin d’aller à la chasse au sanglier ou à la pêche. Je n’ai qu’à tendre la main quand je fais mes courses et choisir entre toutes ces céréales, fruits, légumes, graines, légumineuses, féculents qui me donnent tout ce dont mon corps a besoin pour fonctionner.
Alors à partir de ce moment là, même si c’est difficile de se l’avouer, je considère que la souffrance et la mort infligée aux animaux est inutile et n’existe que pour satisfaire le plaisir gustatif que procure la viande, en tout cas pour moi, ça vaut pas le coup.
 

LA SANTÉ

Ne plus consommer de chaire animale était pour moi une évidence mais mes raisons étaient avant tout liées aux animaux, je ne savais pas à quel point une alimentation végétale était bénéfique pour la santé… Je pensais comme tout le monde que les produits laitiers et les oeufs étaient essentiel à une bonne santé et je trouvais le régime végétalien EXTRÊME.

Sommes nous faits pour manger de la viande ?

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Et puis, je suis tombée sur le discours de Gary Yourofsky, qui explique pourquoi contrairement aux idées reçues notre corps n’est pas physiologiquement fait pour manger de la viande. J’ai appris que :
  • l’intestin des animaux carnivores sont plus courts que les nôtres car ils ont besoin d’évacuer rapidement les graisses saturées et la chaire animal avant qu’elle ne pourrissent et que des maladies ne s’y développent. Cette courte longueur d’intestin fait que leurs artères ne se bouchent JAMAIS (contrairement aux humains : maladies cardiovasculaire).
  • on a des enzymes de digestion des glucides, ce qui est seulement le cas des herbivores.
  • on a pas de griffes acérées et un instinct de carnivore qui nous permet de bondir sur un écureuil et de le découper avec nos dents
  • notre dentition est plus proche de celle de la vache qui mâche et broie les aliments pour qu’ils arrivent en bouilli dans l’intestin que du lion qui découpe simplement les morceaux de viande et les avale par morceaux.

> Vous pouvez regarder la vidéo ici

La viandes et les produits animaux responsables de maladies ?

Puis, il y a eu l’OMS qui a sortie son rapport qui a fait tant de bruit sur la viande rouge et les charcuteries en montrant que la consommation de ces produits augmentent les risques de cancer. Plus d’infos ici.

Puis je suis tombée sur le livre de T. Colin Campbell, chercheur en nutrition, biochimie et microbiologie, qui a réalisé la plus grande enquête jamais réalisées concernant le lien entre l’alimentation et les maladies connue sous le nom de « China Study ». Comment ce qu’on mange peut influencer notre santé ?

Il montre, avec des centaines d’études (l’annexe avec la référence des articles fait 65 pages écrit en tout petit) que l’alimentation permettant de vivre le plus longtemps possible et en bonne santé est une alimentation végétale. Et c’est pas comme si c’était sa famille et son éducation qui l’avait influencé, il est fils d’un producteur de lait et défendait l’importance des protéines animales au début de sa carrière.

En comparant les Etats Unis et la Chine (qui était encore assez traditionnelle à l’époque), il a montré que les maladie dites « de prospérité » : le cancer (de la prostate, du sein, du gros intestin), l’obésité, le diabète, les maladies cardiaques, l’ostéoporose ou encore la maladie d’Alzheimer apparaissent dès qu’un pays commence à vivre dans l’opulence et mange plus de viande, de produits laitiers et de produits végétaux raffinés (biscuits et boissons gazeuses) et donc peu de végétaux ! Ce type d’alimentation peut soit aggraver la maladie ou carrément la déclencher !
Un exemple, celui de l’ostéoporose. Alors comme ça « les produits laitiers sont nos amis pour la vie » ? On doit boire et manger des produits laitiers pour avoir des os solides, nous dit la pub ?
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Pourtant les pays qui consomment le plus de lait sont ceux qui sont le plus victime d’ostéoporose. Du coup les chercheurs se sont dit qu’il devait y avoir un petit soucis…
Et comment ! Ils ont montré que les protéines animales, contrairement aux protéines végétales, augmentaient le taux d’acidité dans le corps. Le corps n’apprécie pas du tout un milieu acide et se met à le combattre. Pour cela, il utilise du calcium pour neutraliser l’acidité. Ce calcium est extrait des os, ce qui les affaiblit et augmente le risque de fracture, d’où l’ostéoporose.

love-of-money.jpgHonnêtement j’ai assez mal vécu ces découvertes parce que j’ai eu l’impression de m’être fait berner pendant tellement d’années… Pourquoi, alors qu’on sait tout ça, on continue de nous rabâcher l’importance des produits laitiers pour la santé à la télé ? Evidemment, c’est une question de lobbies, d’argent et de pouvoir… Parce qu’il y a des gens que ça arrange bien le business du lait, puisque ça leur permet de se remplir les poches.

Campbell explique aussi très bien dans son livre les problèmes de lobbies derriere tout ça et il montre comment les recommandations données par le gouvernement sont influencées par des groupes qui à leur tête ont des personnes liées aux secteurs de la viande ou des produits laitiers… Il explique comment lui même a toujours été mis à l’écart dès qu’il montrait ses études et ventait les mérites d’une alimentation végétale.

 

SANTÉ PUBLIQUE

J’ai parlé plus haut de l’impact des déjections animales sur la santé des personnes a proximité des élevages intensifs. En ce qui concerne la santé publique, les élevages intensifs amplifient le risque d’épidémie : les animaux qui ont subis toute sorte de manipulations génétiques pour grandir et s’engraisser plus vite sont entassés les uns sur les autres, ils vivent dans des endroits minuscules, vivent dans leur déjections et ils ne peuvent survivre sans médicaments.

Les grands hangars où ils sont élevés sont munis de ventilateurs géants et disposent de batteries de secours en cas de panne d’électricité parce que l’air est tellement irrespirable que les animaux mourraient très rapidement sans une air renouvelée.
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Vous vous rappelez la maladie de la vache folle ? Le H1N1 (grippe porcine) ? La grippe aviaire ? Tous provoqués à cause des élevages intensifs.

Je pense qu’il est important de se rendre compte de la qualité de la viande que l’on mange quand on fait le choix d’en consommer. Si je consomme des nuggests au mac do ou tout simplement du blanc de poulet emballé dans du plastique du supermarché, ces nuggests  ou ce blanc de poulet proviennent d’une poule qui a vécue dans des conditions difficiles, et même si on ne se préoccupe pas du bien-être animal, cela influe évidemment sur la qualité de la viande.
Il faut bien se représenter qu’on met dans notre corps la chaire d’un être issu de manipulation génétiques, bourré de médocs, d’hormones de croissance et qui contient quand même des bactéries nocives qui survivent maintenant aux médocs donnés aux animaux…

 

PAUVRETÉ ET INÉGALITÉS ENTRE LES HOMMES

Je suis sensible à la situation des autres humains, que se soit les sans-abris en bas de ma rue ou les personnes souffrant de la faim à l’autre bout de la Terre. Depuis petite, j’avais des rêves de partir sauver ces gens à travers des missions humanitaires, etc mais je ne m’étais pas rendue compte que ce qui peut aussi les aider et de manière très efficace, c’est mon mode de vie actuel et mes choix de vie et de consommation au quotidien.
Je pourrais évidemment parler des effets désastreux de la fast-fashion, des produits en plastiques, des déchets polluants qu’on envoie là bas, des travailleurs qui sont exploités pour produire nos objets inutiles mais je vais me concentrer ici sur l’impact de notre alimentation sur leur vie à eux.

Aujourd’hui, on a réussit un exploit assez incroyable, qui est celui de réussir à produire assez de nourriture pour l’ensemble de l’humanité. Pourtant, 1 milliard d’être humains sont trop gros quand 1 milliard souffrent de sous-nutrition ou malnutrition. Ok, y’a un problème de répartition on dirait ?

La viande contribue à la faim dans le monde et à alimenter les conflits ?

50% de la consommation d’eau potable mondiale est destinée à la production de viande et de produits laitiers.
Chaque année un peu plus d’un tiers de la production mondiale de céréales est destinée aux animaux d’élevage.
70% des terres agricoles dans le monde sont consacrées à l’élevage.
25% de la production mondiale de poisson est transformée en « farine de poisson » qui sert à nourrir les bovins, les porcins et les volailles ».

Logique un peu tordue ?

Donc si je résume, on produit des céréales dans les pays en développement, non pas pour nourrir la population locale mais pour nourrir des animaux qui seront mangés par les gens des pays riches, et on fait des élevages de poisson pour nourrir d’autres animaux qui seront ensuite mangé.

Hausse du prix des céréales

Avec les pays qui veulent manger de plus en plus de viande, la demande de céréales augmente et comme tout ce qui devient rare devient cher le prix des céréales augmente, ce qui empêche les populations les plus pauvres d’y avoir accès.

Alimentation végétale = alimentation durable, pour tous

Arrêter de manger de la viande et des produits animaux, ou au moins en réduire sa consommation contribue à une répartition plus juste des ressources quand on sait que :
1 hectare de terre peut nourrir 50 végétaliens ou 2 carnivores.
1 kilo de boeuf nécessite en moyenne 15 000 litres d’eau, soit presque autant d’eau qu’un être humain qui prend une douche par jour pendant 1 an. Pourtant, beaucoup de pays souffrent de pénuries d’eau, avec le changement climatique cela ne va pas s’arranger et les conflits liés à l’usage de l’eau risque de s’amplifier. Les pays en développement pourront légitimement nous reprocher de leur piquer leur eau et leurs terres…
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LE geste le plus écolo que vous pouviez faire ? Arrêter la viande, les produits laitiers ou au moins réduire :).

=> Plus d’infos ici

BILAN

Après mes recherches, je me suis rendue compte que la demande de viande augmente vu que les pays en développement veulent maintenant en manger (comment leur en vouloir ?).
Mais manger de la viande est non seulement nocif pour la planète (changement climatique, pollution des eaux, déforestation) mais aussi pour notre santé humaine (risque d’épidémie, risque de maladies de la prospérité).Les élevages intensifs sont néfastes aux animaux car pour produire toujours plus, des techniques barbares sont employées et les animaux sont considérées comme des objets. Les humains souffrent aussi de la hausse des prix des céréales, de l’accaparation de leur terres, du pillage de leur ressource en eau, de la pollution générée par les élevages industriels et de la destruction de leurs habitats naturels.

Voilà. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé d’adopter une alimentation végétale. C’est une façon pour moi de ne pas participer à soutenir ce système, tout en prenant soin de ma santé en ayant une alimentation saine et en vivant en accord avec mes valeurs.

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